Hôpital St Louis - Damas

Hôpital St Louis, BP 2004
Kassa, Damas
Téléphone:+963-11-4462917
+963-8-4425463
Fax:+963-11-4456182



Les Filles de la Charité, arrivées à Damas en 1854 pour y fonder une école avaient aussi le projet d’y installer un dispensaire. Dès le début, 3 sœurs y recevaient jusqu’à 200 malades chaque jour, sans acception confessionnelle ou ethnique. La construction de l’Hôpital fut décidée et fut ouvert en 1905.

L’hôpital n’a jamais cessé de rendre à la population les services qu’elle en attendait. A cet effet, des améliorations ont été apportées au long des années, pour arriver à un statut d’hôpital moderne, malgré les problèmes multiples dus au renouvellement périodique du matériel lourd, à l’augmentation rapide de la population, avec les difficultés économiques et sociales, ainsi qu’aux situations nouvelles provoquées par la multiplication des petits hôpitaux.

Les deux guerres mondiales ont été l’occasion de révéler l’universalité de l’hôpital, capable de dispenser de soins à tous, amis ou ennemis. Entre les deux guerres, durant le mandat français, la situation est relativement calme. L’hôpital fonctionne sans problème majeur lorsque, soudainement, une insurrection est déclenchée à Damas contre la Nation Mandataire, le 18 octobre 1925. Une trentaine d’Arméniens sont massacrés : ils n’avaient pas eu le temps de fuir le camp de réfugiés où ils se trouvaient depuis les massacres d’Arménie turque. En ville, la panique était en l’air tant parmi les musulmans que parmi les chrétiens. La situation reste inquiétante en cette fin d’octobre.

«L’hôpital Saint Louis, situé en dehors de la ville et partant, pas en danger, a été préservé. Les Sœurs furent sans défenseur les premiers jours .On leur enleva même, par précaution, les officiers malades qui étaient chez elles. Le 21 octobre, un poste de soldats fut envoyé à l’hôpital pour la garde de l’établissement et des environs. Aujourd’hui, les blessés musulmans, qui s’étaient cachés jusque là, viennent se faire soigner chez elles, conjointement avec les malades que leur envoie l’État-major».

En 2004, lors du centenaire, il y eut la pose de la 1ère pierre de l’hôpital et ensuite le commencement des travaux de rénovation du service des urgences. D’autres projets envisagèrent la création d’un Centre de détection du cancer du sein, la planification d’une formation du personnel pour améliorer la qualité des soins et des services,…